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Etre paresseux pour réussir

Faut-il vraiment travailler toujours plus pour obtenir des résultats ? Auto-discipline, motivation, productivité. Mais... la paresse peut devenir ton meilleur atout vers le succès. Focus sur l'art de la paresse. Un article et podcast de J'aime la paperasse #entrepreneuriat #mindset

 

Faut-il vraiment travailler plus pour réussir ? Et si la solution était plutôt de cultiver une « paresse positive » et de rechercher la simplicité ?

Cet article de blog est une retranscription de l’épisode de podcast intitulé « Être paresseux pour réussir », disponible sur cette page et sur toutes les plateformes de podcast. Tu peux donc profiter de sa version audio intégrale !

 

On travaille pour quoi, au juste ?

 

Je ne sais pas toi, mais moi je ne me souviens pas grand chose de mes cours de mathématiques (c’était bien la peine de passer un bac scientifique… spécialité maths, la totale). Par contre, je me souviens d’un professeur qui disait toujours que les meilleurs en maths étaient des paresseux.

Franchement, je suis littéralement fan de cette philosophie.

De l’extérieur, on se dit sûrement que je suis une travailleuse acharnée, parce que quand je suis passionnée par un sujet, je peux passer des heures et des journées entières sur un projet, pendant des semaines, des mois… Et même des années, puisque c’est le cas pour mon entreprise, l’entrepreneuriat est devenu une vraie passion – et le plus dur n’est pas de s’y mettre mais de décrocher !

 

Mais en vrai… je suis aussi paresseuse que bosseuse (révélation du jour).

Je suis incapable de travailler pour travailler. Je travaille pour un objectif, un résultat : il y a toujours une raison derrière. Et si cette raison n’est pas pertinente à mes yeux, il est bien compliqué d’obtenir quelque chose de ma part…

Donc, forcément, je déteste passer du temps sur les tâches ennuyeuses, répétitives ou à faible valeur. Dans la pratique, on n’a pas forcément le choix de s’y coller mais je rêve de pouvoir m’en passer !

 

Mais tu sais quoi ? Si cela te parle, parce que toi aussi, tu ressens que chaque cellule de ton corps te dit qu’elle n’a pas envie de faire ces choses, eh bien sache que tu peux en faire un atout.

Oui, je l’affirme : la paresse est un art.

 

 

L’efficacité n’est pas un but en soi

 

Quand on est paresseux mais qu’on veut quand même obtenir des résultats, on est toujours dans la recherche de l’efficience.

J’emploie volontairement le terme « d’efficience » et pas seulement « efficacité », car l’efficacité ne fait pas tout : être efficace sur des tâches inutiles ne nous avance pas à grand chose.

Donc, l’idée c’est plutôt de ne faire que ce qui est nécessaire ET de le faire efficacement.

 

Prenons un exemple pour que ce soit plus parlant.

Imagine que tu doives traiter une pile de dossiers chaque jour. Pour chacun d’eux, tu dois poster un courrier. Pour cela, tu dois alors sortir de ton bureau, aller à la boîte aux lettres, et cet aller-retour te prend 10 minutes à chaque fois.

En général, tu traites 4 dossiers par jour, donc tu vas et viens ainsi 4 fois, et l’ensemble te prend 40 minutes par jour.

Au bout d’un moment, tu en as marre, tu ne veux pas marcher autant pour ces courriers, donc tu recherches une solution pour aller plus vite.

Idée de génie, tu y vas en trottinette ! Ainsi, tu vas deux fois plus vite, et donc il ne te faut plus que 20 minutes par jour et en plus cela devient plus facile, tu es moins fatiguée. Super !

 

Mais si tu as vraiment trop la flemme de faire ces trajets, tu voudras aller plus loin que cela, et tu auras une motivation et une créativité pour trouver une meilleure solution. Et c’est là que tu entres dans la recherche de l’efficience.

Tu vas te demander si ces envois sont vraiment utiles, et cela peut t’amener à simplement les supprimer si tu te rends compte qu’ils ne servent pas à grand chose, ou à les remplacer par un mail. On peut même imaginer que tu ailles encore plus loin en décidant d’automatiser l’envoi de ce mail.

Si au contraire, tu estimes qu’il faut continuer d’envoyer ces courriers, tu vas les regrouper, pour faire un seul aller-retour, tu prendras quand même la trottinette, et voilà comment tu passeras de 40 minutes à 5 minutes par jour.

Voilà ce que j’entends par la recherche de l’efficience.

 

Alors oui, cela va te demander de te poser un instant pour réfléchir à tes plans, mais le jeu en vaut la chandelle ! Voilà pourquoi la stratégie a une place importante dans tout projet : prendre le temps de réfléchir pour mieux agir ensuite.

Cela vaut vraiment le coup de consacrer un moment à travailler sur son organisation : il s’agit d’un investissement pour gagner en temps et en fluidité.

Même si parfois tu ne gagneras pas beaucoup de temps, le seul fait que la tâche soit moins pénible à réaliser est déjà intéressant.

 

 

Concrètement, comment pratiquer l’art de la paresse ?

 

  • Faire du tri

La première chose sera toujours d’éliminer les tâches inutiles : ce conseil est valable pour tout !

Nos emplois du temps sont souvent chargés de tâches que l’on croit nécessaires simplement parce qu’on ne s’est jamais vraiment posé la question de leur utilité. Et finalement, quand on y réfléchit, on relativise et on se rend parfois compte que ce n’est pas si important.

 

  • Aller à l’essentiel

Ensuite, dans les tâches que l’on conserve, on peut continuer ce travail d’élimination en essayant de toujours aller à l’essentiel.

Cela n’empêche pas d’apporter sa petite touche et de prendre plaisir à fignoler, mais à ce moment-là, on le fait en connaissance de cause. On sait que ce n’est pas nécessaire mais on prend ce temps volontairement.

 

  • Clarifier (et simplifier) tes processus

Autre astuce pratique : clarifier tes processus.

Reprenons l’exemple de nos dossiers à traiter. Si à chaque fois tu te demandes : où aller chercher le dossier, par quoi tu dois commencer, à qui tu dois écrire, quel formulaire utiliser…

Si à chaque fois tu dois faire l’effort de te poser encore et encore les mêmes questions et de chercher à nouveau les mêmes informations, c’est une pure perte de temps.

Donc cela vaut le coup de réfléchir un moment pour clarifier ton processus, voire de le formaliser avec un mémo ou une check-list pour réaliser les étapes dans l’ordre, t’assurer de ne rien oublier et t’éviter cet effort de chercher à nouveau les mêmes informations.

 

  • Automatiser

Avec des processus clairs, tu peux aussi envisager l’automatisation. On ne parle pas de tout automatiser et de remplacer l’humain par des machines…

Pour prendre un exemple concret, quand un stagiaire s’inscrit à une de mes formations, je dois alimenter un outil de suivi pour m’assurer que je respecte tout le formalisme en tant qu’organisme de formation.

Je pourrais le faire à la main : à chaque inscription, ouvrir le tableau et tout annoter manuellement.

Sauf qu’à un moment, j’en ai eu marre, de réécrire les mêmes informations alors qu’elles étaient déjà présentes dans certains de mes outils. Donc j’ai chercher à clarifier et simplifier mes processus, puis de les automatiser afin que le stagiaire inscrit sur ma plateforme de formation se retrouve automatiquement dans mon tableau.

Concrètement, j’ai besoin que le stagiaire soit inscrit dans le tableau pour pouvoir retraiter l’information ensuite, mais le fait même de l’inscrire n’est pas une action à « forte valeur » : que ce soit fait par moi, une autre personne, ou automatisé, c’est pareil !

 

  • Déléguer

Une autre solution consiste à déléguer. Au lieu de s’acharner à faire des choses qui ne nous intéressent pas ou qui sont beaucoup trop compliquées pour nous parce qu’on sort complètement de notre domaine de compétence, confier ces tâches à un autre professionnel peut être une solution très intéressante.

Non seulement cela te donne un certain confort, mais au final tu peux y gagner beaucoup de temps et même d’argent car le temps que tu ne passeras pas à t’épuiser sur ces tâches, tu pourras le consacrer à d’autres tâches qui vont générer de la valeur (donc du chiffre d’affaires).

 

  • Des astuces pour faciliter son quotidien d’entrepeneur

Enfin, l’art de la paresse au quotidien passe par plein de petites astuces pour se faciliter le quotidien, en se plaçant dans l’idée de se faciliter la vie.

Par exemple, rendre les objets que tu utilises régulièrement suffisamment accessibles.

Cela passe aussi par le choix de tes outils : chercher un outil fonctionnel par rapport à tes besoins.

Si tu as besoin d’une même information ou d’un même fichier tantôt sur ordinateur tantôt sur mobile, tu peux utiliser un outil de stockage utilisable sur tes différents supports.

 

Il y a énormément de petites astuces comme celles-ci. Pour t’aider à passer à l’action, je te propose un bonus à télécharger juste en dessous.

N’hésite pas à télécharger également la sélection d’outils business 2.0, dans laquelle tu trouveras tous les outils que j’utilise pour ma propre entreprise, avec des bons plans chaque fois que c’était possible.

Et voilà, c’était un plaisir de partager avec toi l’art de la paresse !

 

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2 réflexions sur “Etre paresseux pour réussir”

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