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Deux ans d’entrepreneuriat : le bilan

 

Bilan après 2 ans d'entrepreneuriat : succès, ratés, chiffres, ressentis... Les coulisses de mon entreprise dans cet article de J'aime la paperasse #business

 

2020 signe ma 2ème année de freelance, ou du moins d’indépendante parce que je ne suis pas sûre de correspondre à la définition du freelance. Comment résumer cette année en quelques mots ? Surprises, succès, ratés, frustration, célébration, changement, défi…

Une année extrêmement riche en rebondissements, en expérience et en challenges.

 

 

L’année 2020 en quelques chiffres

 

  • Cette année, j’ai publié 12 articles, soit l’équivalent d’un article par mois en moyenne ! Et j’ai été assez irrégulière… tu comprendras plus loin l’explication et les conséquences. Mais mon site a tout de même généré plus de 60 000 visites, avec de plus en plus de trafic provenant de Google, et ça c’est cool, surtout pour quelqu’un qui a toujours la flemme de se mettre vraiment au SEO (l’optimisation pour bien se positionner dans les résultats du moteur de recherche).

 

  • Mon entreprise a généré un peu plus de 40 000 € de chiffre d’affaires. Compte tenu de mon statut de salariée désespérée pendant les 3/4 de l’année et de ma vie perso assez rythmée, je considère que c’est un très bon résultat. Bien sûr, c’est très subjectif…

 

  • Entre les formations et des prestations ponctuelles, j’ai eu le plaisir d’accompagner plus de 100 nouveaux clients de tous horizons.

 

  • Près de 4 000 € d’investissements (sans compter toutes les charges mensuelles). Mon activité de formatrice entraîne très peu de charges fixes, mais les investissements restent indispensables pour le développement. Formations, certification, outils, prestations…

 

 

Mon ressenti général

 

Cette année a probablement été pleine de challenges pour la plupart d’entre nous, et je n’y fais pas exception. Mon bilan est positif d’une manière générale parce qu’on peut dire que mon activité a vraiment commencé à se développer sérieusement à la fin de cette deuxième année.

En fait, mon principal défi a été de tenir bon et de continuer à m’occuper de mon entreprise, pas à cause de difficultés du côté de l’entrepreneuriat, mais à cause de mon emploi salarié qui me vidait de mon énergie tant je ne le supportais plus.

 

J’ai commencé à envisager de quitter la fonction publique en 2017 alors qu’il me restait 3 ans d’engagement à servir, et la dernière ligne droite aura été incroyablement longue et… pas droite du tout.

La promesse officielle était de pouvoir partir en rupture conventionnelle à partir du 1er janvier 2020, avec une négociation de l’indemnité, etc. Dans les faits, je suis vraisemblablement la première de ma direction à être partie… en octobre.

Quand on rajoute le fait d’avoir eu un accord de principe, puis l’annonce que ce n’était pas possible, puis la signature, puis l’attente des documents et paiements…

 

Emotionnellement, la fin de cumul d’activité a été très difficile. Et cela a beaucoup pesé sur mon entreprise car pendant plusieurs mois, je n’avais plus l’énergie pour communiquer, encore moins pour travailler mes produits.

La happy end de l’histoire, c’est une véritable délivrance en fait, et la sensation de reprendre (enfin) ma liberté.

 

 

Les projets 2020

 

Il y a un gouffre entre ce que je pensais sortir (la théorie) et ce qui a vraiment vu le jour (la vraie vie).

D’abord, le cumul avec le salariat m’a complètement plombé une bonne partie de l’année.

Ensuite, il y a eu une question de légitimité : certes, je suis organisée d’une façon générale, mais ce n’est pas non plus « parfait », et suis-je crédible en parlant d’organisation alors que je suis incapable de sortir un article de blog ?

Même si ce n’était pas du tout une question d’organisation, vu de l’extérieur ça pouvait être bizarre, non ? En tout cas, ce contexte d’ensemble a suffi à freiner la sortie d’une formation sur cette thématique.

 

Un grand holà aussi sur la formation Bonjour TVA. Comme je n’ai pas encore vraiment communiqué dessus, je ne peux pas réellement tirer de conclusion. Disons que même si toute la base est prête, sa date de sortie sera finalement conditionnée par l’engouement avec la liste d’attente. Car s’il est faible, Bonjour TVA ne sera pas un projet prioritaire en 2021.

Par contre, si tous mes « gros projets » sont tombés à l’eau exceptée la certification en tant qu’organisme de formation, ceux lancés sur un coup de tête ont eu plus de succès.

⇒ Le podcast Suis ton flow, que j’ai décidé de sortir un beau jour de confinement sur un coup de tête (et il a survécu à 2020 haha).

Notion Express : le template de mon propre système d’organisation dans Notion, avec quelques vidéos pour faciliter l’utilisation… que j’ai décidé de proposer à la vente en moins d’une semaine.

 

Conclusion : oui à la spontanéité, à tester, à oser !

 

 

Des déclics qui font avancer

 

Le caractère « définitif » de ce qui est publié sur Internet a toujours été un peu compliqué pour moi : le travail d’aujourd’hui ne reflète pas le niveau de demain. Idem pour la pensée d’aujourd’hui qui aura évolué demain.

Quand on rajoute une absence de maîtrise sur les publications… Bref, tout cela pour dire que participer à des interviews, c’était un pas difficile à franchir.

 

Cette année a pourtant été l’occasion de faire une apparition chez :

  • Doriane Baker, sur le podcast Entrepreneure Care,
  • I don’t think, à l’écrit c’est plus facile !
  • Mariama, sur le podcast Mom you rock
  • Charlène, sur le podcast No filter
  • Olga & Louise, sur le podcast Parle moi d’toi
  • Mélanie, sur le podcast Fait main

Sans compter les lives Instagram, interventions en direct ou encore collaborations dans des formations.

 

Ma règle en général, c’est d’essayer d’identifier clairement ce qui me freine, et si c’est uniquement la peur… d’y aller quand même.

 

Dans la catégorie des déclics, il y a ceux de l’expérience et de l’apprentissage.

Le livre Votre empire dans un sac à dos de Stan Leloup, par exemple, a été une révélation pour moi avec une approche du marketing différente de celles que je voyais au quotidien.

Parce que beaucoup d’infopreneurs se contentent de relayer les mêmes messages avec des vérités absolues sur ce qu’il faut faire ou non selon les tendances du moment, ce qui marche ou pas, et finalement on peut vite se sentir écrasé par la pression d’une sorte de vision universelle…

Ce déclic m’a permis de prendre confiance en moi pour faire les choses comme je le sentais même si ça allait à l’encontre de ce que je lisais partout. Et devine quoi ? Ça marche beaucoup mieux comme ça.

 

 

Quelle organisation en 2020 ?

 

L’organisation reste encore et toujours centrale dans mon entreprise et dans ma vie en général. J’en parlais d’ailleurs dans le dernier article où j’explique comment je gère tout mon quotidien avec Notion (entre autres) pour échapper à la surcharge mentale.

Il y a des choses qui ne changent pas : je note tout. En fait, si je ne note pas rapidement une idée ou une tâche à réaliser, il y a de fortes chances qu’elle ne se concrétise jamais. C’est aussi simple que ça.

 

Triste ou excessif pour certains (surtout qu’à la base j’ai une bonne mémoire), peu importe : c’est la solution pour préserver ma santé mentale avec le nombre incalculable de pensées qui traversent mon esprit et tout autant de choses à gérer.

⇒ Ne pas compter sur mon cerveau pour retenir et restituer au bon moment,

⇒ Pouvoir dormir sans avoir peur en permanence d’avoir oublié quelque chose,

⇒ Pouvoir exploiter plus facilement toutes ces informations…

 

C’est la seule constante réelle de mon organisation. D’abord, parce que mon quotidien personnel m’a obligée à avoir une grande souplesse en terme d’horaires (journée-type, c’est quoi ?) ou de planification. Mais aussi parce que mon énergie fluctuante et mes élans de motivation me poussent à me consacrer davantage à certaines tâches par périodes, ou à ralentir sur toute mon activité à d’autres moments.

Pour ce qui est d’établir des objectifs, priorités, etc., j’aurai l’occasion d’en parler plus en détail dans un article dédié (ou dans ma formation si elle voit le jour haha).

 

 

Et la suite ?

 

Au moment où j’écris cet article, les imprévus de ma vie perso bouleversent mon programme pour l’année 2021 avec une grande interrogation sur mes priorités. Alors je vais m’en tenir à ce qui est certain.

Le premier grand projet de 2021, c’est la mise à jour de la formation Objectif micro-entreprise (avec des nouveautés qui vont déchirer).

Le second grand projet, c’est l’obtention de la certification Qualiopi pour continuer de permettre aux entrepreneurs de se former chez moi en utilisant les financements, y compris le CPF.

 

Pour les autres projets – en dehors des collaborations qui sont déjà programmées pour le début d’année – je me laisse une grande latitude pour faire bouger mes objectifs.

Ce qui est sûr, c’est qu’il va falloir conjuguer mes ambitions sur le plan professionnel et sur le plan personnel, en capitalisant sur mes forces et mon intuition.

 

Et si je devais finir cet article par un conseil, ce serait celui-ci : concentre-toi sur tes forces et sur ton intuition, en sachant toujours quelles sont tes priorités, tes grands objectifs. Les choses sont un peu plus simples quand on peut répondre à la question : est-ce que ça te fait avancer vers ton but ?

 

 

4 réflexions sur “Deux ans d’entrepreneuriat : le bilan”

  1. Hello ! Ravie de lire ton bilan ! Je retiens deux choses importantes : tu peux être fière de tes résultats, et le cumul emploi/entrepreneur je suis en train de le vivre et c’est clair que c’est pas facile !Bonne année 2021 !

    1. J'aime la paperasse

      Merci beaucoup Marjorie (je réponds avec un retard de dingue, désolée !!)
      Bon courage pour ton cumul ! 🙌

  2. Bonjour Stéphanie,
    Je découvre ton blog et j’y trouve beaucoup de choses intéressantes 🙂 Je suis comme toi face à cette « vision universelle » relayée partout jusqu’à l’écoeurement ! Je suis rentrée dans le marketing digital loin de ces préoccupations et je suis ravie d’entendre qu’il y a quelque part des personnes qui ressentent la même chose. Je vais lire « Votre empire dans un sac à dos » avec intérêt. Beaucoup de courage pour la suite. Je me lance également dans l’aventure de l’entreprenariat alors au plaisir de te relire !

    1. J'aime la paperasse

      Hello !
      Merci beaucoup pour ton commentaire ! Je te souhaite un bon démarrage dans la belle aventure de l’entrepreneuriat 🙂

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